8.3.10

Le one night stand version Journée de la Femme

Le one-night stand est au sexe ce que le Big Mac est à la gastronomie.

Un coup d'un soir, c'est comme aller au MacDo. Voilà pourquoi:



Le Big Mac s'engouffre pas grosses bouchées, avec une grande jouissance gustative instantanée. On en met partout, le ketchup coule, les frites tombent.

La bouffe est souvent de mauvaise qualité: le steak est trop cuit, on aime pas vraiment le cornichon, mais on l'enlève, pareil pour la salade. Mais tant pis, on a la dalle, alors on le termine.



Une fois le menu consommé, on se sent un peu rassasié, mais un peu dégoûté aussi parfois.

Et puis deux heures après, on a à nouveau faim.



Les fois suivantes, pris d'une envie de MacDo, on se raisonne en se disant que c'est mauvais pour la santé. Ca n'apporte rien, toute cette nourriture grasse, qui n'est même pas, en fin de compte, satisfaisante.

Alors on se tient à un régime strict et équilibré pendant quelques temps.

Jusqu'à succomber à nouveau pour un Hamburger.



Le Hamburger, qu'il soit Big Mac, ou Double-Cheese, ressemble à n'importe quel autre Hamburger. On l'aime bien, mais on le confondrait avec un autre Grec-frites, car quand on a faim, on a faim.

Et la fin est toujours la même: l'emballage finit à la poubelle. On a un petit haut le coeur d'avoir trop mangé, et on se promet de n'y plus remettre les pieds.

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